Sur la route de Cuzco (Pérou-Dec.)
Nous avons quitté la côte pour partir à l’assaut de la Cordillère des Andes avec ses nombreux cols entre 4000m et 5000m et nous avons attaqué la coca (en granules homéopathiques...), pour lutter contre le "soroche" (le mal d’altitude) !
Après des paysages désolants de montagnes arides, nous avons eu droit à de très belles vues, qui correspondaient plus à l’image que nous avions du Pérou. Sur la route, nous nous sommes fait contrôler 3 fois par les gendarmes, qui nous demandaient à chaque fois si nous n'avions rien vu de particulier. Nous avons été un peu surpris par ces questions mais nous avons fini par comprendre lorsque nous avons lu dans le guide que cette région n'était pas conseillée aux étrangers à cause de l’activité de narcotrafiquants. Oups ! C’est pour ça que nous étions les seuls touristes…
Après 8h de belle route, nous arrivons dans la « petite » ville d’Ayacucho, 600 000 habitants tout de même. Comparée à Lima et ses 8 millions d’habitants , c’est un village… mais très bruyant et pollué ! Les Péruviens sont adorables, mais au volant ce sont de gros c…. Ils klaxonnent à tout bout de champ : au carrefour pour signaler qu’ils arrivent et qu’ils n’ont pas l’intention de ralentir, au feu rouge pour dire qu’il va bientôt passer au vert ou pour te dire de dégager… c’est infernal !
Le 21 décembre, nous étions moins inquiets de la fin du monde, que de rester coincés au milieu des Andes. En effet, on a mis 8 heures pour faire 200km sur une piste défoncée par les camions et les engins de chantier. A chaque fois qu’on passait dans les ornières, le châssis de la voiture touchait par terre et on a bien cru rester bloqués. Et, bien sûr, même sur les pistes, les Péruviens prennent les virages à fond en klaxonnant. Quel stress, mais on a fini par faire pareil… Faut savoir s'adapter pour survivre ! Malgré tout, nous avons fini par atteindre Cuzco et sa vallée sacrée dans la soirée.
Façade pacifique de la Sierra péruvienne.
Là c'est déjà mieux !
Alpaga que l'on ne rencontre qu'au dessus de 4000m d'altitude. Mignon le pompon !
Avec l'altitude on a les jambes en coton et on a du mal à marcher droit ! Drôle de sensation !
On arrive dans les villages indiens de la Sierra.
Plaza de Armas d'Ayacucho.
Il y a beaucoup de petits vendeurs ambulants dans les rues péruviennes. Celle-ci porte un des nombreux chapeaux traditionnels qui existent dans ce pays.
La misère est encore plus frappante ici qu’au Mexique… des enfants nous ont même proposé de chanter une chanson pour gagner deux sous… ça fend le cœur…
Il y a beaucoup de petits ponts suspendus pour rejoindre les champs de l'autre côté des fleuves.
Ruines Huari.
Comme les Mayas, la noblesse inca pratiquait la déformation crânienne sur ses propres enfants pour marquer sa différence et sa supériorité. Apparemment ceci n'avait pas de conséquence sur les capacités intellectuelles.
Il fait beau, mais c'est le 21 Décembre...
Boudu cong !
Le fleuve Urubamba. Que c'est beau !
Vous êtes sûres que le nettoyage est inclu dans le prix de la loc ?
Après avoir connu l'excitation de traverser des champs de coca qui s'étendaient à perte de vue pendant plusieurs jours, nous avons finalement découvert qu'il s'agissait en fait de patates... Il faut dire qu'il en existe plus de 4000 variétés au Pérou !
Une tarentule qui traversait la route avec des copines.
Et voici Abancaye, où l'on pensait faire étape, qui est belle de loin mais loin d'être belle ! Un trou horrible et bétonné ! Nous avons finalement tracé jusqu'à Cusco.
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